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 Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom

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Buffy
Kusum
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MessageSujet: Re: Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom   Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom - Page 2 Icon_minipostedLun 29 Oct - 14:57

Très sympa,j'aime beaucoup pompom girl
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Kusum
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MessageSujet: Re: Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom   Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom - Page 2 Icon_minipostedMar 4 Déc - 17:24

Voila une suite! ca faisait un moment hein, mais entre mes voyages en train mes intervention de nez les cours et les exams bientôt ca deviens plus difficile!

-

L'agent Carmel lui avait apporté les sandwichs dans son bureau ainsi que des bouteilles d'eau et le journal, mais elle n'y avait pas encore jeté un oeil. Elle avait bien pris le soin de se débarbouiller le visage et de ranger toute photo du rapport concernant Agathe. Suzanne allait être là, et la vision de sa meilleure amie ouverte comme un paquet cadeau n'était pas la bienvenue si on voulait avoir sa version des choses.
Une fois rentrée dans son bureau elle avait commandé à Marie un "Jambon-Beurre" à la boulangerie. Classique! Mais elle n'avait pas vraiment faim aussi à même pas un quart elle l'avait jeté, on pouvait en apercevoir les vestiges dans la corbeille à papiers. Elle s'était assise dans son fauteuil devant l'ordinateur et est allée consulter ses mails. Puis elle passa quelques minutes sur Internet et vit entrer le commissaire Auclin, suivi de près par la famille Blanchard, au complet cette fois-ci. Suzanne était toute pâle, et le mari tenait fermement la main osseuse de sa femme.
- Asseyez vous je vous en prie, leur dit-elle avec toute l'amabilité dont elle était capable.
- Je reviens, dit Auclin, Marie à une lettre pour moi.
- Bien à tout de suite commissaire.
Elle les regarda tous les trois après que le commissaire soit sorti de la pièce. Mêmes yeux, même forme de visage, on voit très bien qu'ils sont tout les trois de la même famille. La même expression se lisait également sur leurs visages. Une espèce d'angoisse et de surprise à la fois. La petite était trop choquée pour parler, et ça se comprend facilement, la perte d'un être aimé provoque des dommages irréparables. Les parents occupés par la réaction de leur fille posèrent plein de questions.
- Vous en êtes où? Vous avec un ou des suspects? ...
- Pas toutes les questions en même temps s'il vous plaît. Le téléphone sonna. Excusez moi, je dois décrocher, ce qu'elle fit "Oui... Bien chef, je le leur dit! ... Merci..."
Elle raccrocha puis dit au parents que Mr Auclin aimerai leur parler en privé dans son bureau. La petite se leva en même temps que ses parents, mais elle lui fit signe de rester à sa place, désemparée, la petite lança a ses parents un regard interrogateur.
- Reste avec la dame et sois sage, répond du mieux que tu peux à ses questions!
Obéissante et un peu plus rassurée la petite resta a sa place et regarda ses parents sortir de la pièce.
Elles étaient a présent en tête à tête. Elle rejoint la petite dans le canapé, puis la petite commença à pleurer en silence. Ne sachant que faire l'adulte resta figée un petit moment, puis eut l'idée de lui présenter un mouchoir en papier afin de sécher ses larmes. Dans un merci étranglé la petite accepta et commença à essuyer son visage baigné de larmes. Touchée l'adulte passa sa main sous le menton de la fillette et remonta son visage à la hauteur du sien, prit une grande inspiration et tenta tant bien que mal de la mettre à l'aise.
- Bonjour Suzanne, n'aie pas peur, je ne te veut pas de mal. Tu as un surnom toi? Moi je m'appelle Sarah, je suis policière, elle désigna son insigne puis lui sourit, mais mes amis m'appellent Sassa, dit elle d'une voix douce et encourageante.
- Bonjour, Sassa, moi on m'appelle Suzy, ou Suzon ça dépend des gens, elle marqua une pause puis continua ... c'est toi qui va trouver qui a fait ça à Agathe? elle leva ses deux yeux clairs vers elle.
Sarah sentit son coeur battre fort dans sa poitrine, elle était toute émue.
- oui je te le promets, répondit-elle, elle était maintenant comme investie d'une mission à mener et elle n'y manquerait pas. Elle sourit de toutes ses dents à la petite en face d'elle.
- Merci Sassa, dit la petite soulagée.
- Pour cela je dois te poser quelques questions! dit elle reprenant son professionnalisme.
- Tout ce que tu voudras, Sassa, si ça peut t'aider!
La petite la regarda avec confiance.
- bien déjà, est ce que tu as remarqué quelque chose? est ce qu'Agathe c'est comportée bizarrement ces derniers temps?
- Pas vraiment, enfin pas plus que d'habitude, elle a juste vu son amoureux... elle ne finit pas sa phrase elle entortilla une de ses mèches de devant autour de son index génée.
- Ne soit pas génée c'est pour la bonne cause, elle voudrai sûrement que tu me racontes tout ça!
- Oui je pense.
- Donc, elle avait un amoureux?
- Oui, c'est le fils de Mme Parsay, notre instit! Georges!
- Ah! Sarah savait que les amoures de CE2 n'étaient pas toujours à double sens - Ah, Thomas, si tu avais su...- soupira-t'elle en songeant à son passé, puis elle demanda avec précaution, et Georges, il l'aimait?
- Oh, non n'en sais rien, il était très gentil, avec elle , surtout quand il nous servait le repas à la cantine!
- A la cantine? Il vous servait, c'est le responsable de classe?
La petite gloussa puis rétorqua comme si c'était tout à fait normal
- Bah, non il a 16 ans, il aide sa mère les midis à la cantine.
Sarah sourit et regarda affectueusement la petite.
- Mais une fille de sa classe est venue le chercher en moto lundi, et elle l'a embrassé sur la bouche! Agathe était toute triste! continua la petite.
- Oui une déception amoureuse, à n'importe quel âge, ça fait mal!
- Oui, enfin heureusement que Stéphane était là!
- Stéphane, qui est Stéphane? dit Sarah en inscrivant ce que la petite venait de lui dire a propos de Georges et de sa copine présumée.
- ... Tu notes tout ce que je te dit? Ca va t'aider?
- Oui, comme ça, si j'ai besoin de réfléchir plus tard a différentes choses, je n'aurais pas besoin de te reposer plein de questions!, elle lui sourit puis répéta gentiment, Stéphane, qui est ce?
- Le bibliothécaire, on a un exposé à faire pour Jeudi.... elle s'arrêta net de parler réalisant tout d'un coup ce qu'elle venait de dire... l'exposé, on va pas pouvoir le faire...
Voyant la petite si perdue mais ne sachant pas vraiment comment se comporter avec les enfants, elle ne fit que poser sa main sur celle de la petite qui s'y agrippa tout de suite comme à une bouée de sauvetage. Elle écrivit à l'aide de sa main libre "Stéphane" et "Bibliothèque".
La porte du bureau s'ouvrit, et le commissaire Auclin l'air grave entra dans la pièce, il avait une enveloppe ouverte dans les mains.

-
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MessageSujet: Re: Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom   Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom - Page 2 Icon_minipostedMar 4 Déc - 18:27

humm une suite intéressante ^^
ca nous apprends des petites chose sur Agathe ^^
j'espère avoir bientôt la suite ^^
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Kusum
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MessageSujet: Re: Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom   Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom - Page 2 Icon_minipostedMar 4 Déc - 18:30

lool Oui ca avance!

bah en version ordi pas avant mi janvier une fois les exams passés!!! A part un mracle lool :)
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MessageSujet: Re: Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom   Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom - Page 2 Icon_minipostedMar 4 Déc - 18:40

arrrf mi janvier c'est loin !! xD
mais je comprends !!! ^^
j'attendrais fidèle au poste ^^
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MessageSujet: Re: Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom   Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom - Page 2 Icon_minipostedMar 4 Déc - 18:54

Arg tu nous laisse en haleine jusqu'en janvier mdr
Sinon bon exams lool
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MessageSujet: Re: Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom   Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom - Page 2 Icon_minipostedMar 4 Déc - 19:06

Lool désolée hein, lool

J'ai plein de choses en tête la en plus du roman mais j'ai bien continué encore ce matin!
Je prendrai du temps a Noel pour écrire, mais je garantit pas pouvoir poster de vraie suite avant mi janvier! Sad
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MessageSujet: Re: Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom   Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom - Page 2 Icon_minipostedVen 25 Jan - 22:37

Ca faisait un moment et en plus j'ai bien avancé la! donc je recopie et au fur et a mesure je vouzs met la suite!

A sa suite entrèrent Monsieur et Mme Blanchard qui venaient chercher Suzanne
- Merci pour tout Messieurs Dames, 'officier Carme vous attends dehors pour vous ramener chez vous.
- Mais de rien Mr Auclin, si nous pouvons vous aider en quoi que ce soit, n'hésitez surtout pas, fit Mme Blanchard en prenant Suzanne par les épaules puis tout trois se dirigèrent vers la porte.
Avant de sortir du bureau, la petite se retourna et lança a l'attention de Sarah :
- A bientôt!
Sarah et son supérieur sourirent puis une fois que la porte se referma Auclin eut un regard effrayé à Sarah puis lui tendit l'enveloppe ouverte. Elle sortit la lettre, c'était une lettre dont les mots avaient été découpés dans le journal. Elle lut "Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai, vois tu je sais que ru m'attends"
Elle leva les yeux vers Auclin qui a regardait d'un air interrogateur.
- C'est du Victor Hugo, dit Sarah d'un ton posé, les deux premiers vers du très connu poème Demain dès l'aube.
Le commissaire la regarda, en effet il connaissait ce poème. Il fallait maintenant l'analyser. Elle saisit une pochette plastique du tiroir de son bureau et y glissa lettre et enveloppe, puis elle se dirigea vers la photocopieuse et en fit plusieurs copies couleur. Elle appela ensuite Marie qui les rejoint dans le bureau et emporta les originaux pour les confier au labo.
Eux emportèrent les copies faites par Sarah dans le bureau d'Auclin. e tableau chronologique était toujours là, et à l'heure "14h30" elle indiqua "Reception de lettre", puis elle fit une ramification ou elle punaisa deux copies de la lettre.
Elle alla également au début de la frise, elle y avait laissé un grand vide afin de remplir au fur et à mesure le "passé" de la petit Agathe. Elle y indiqua Georges et sa petite amie ainsi que Stéphane le bibliothécaire. Voyant la note sur le bibliothécaire, Auclin sortit un post-it de sa poche et le colla juste à côté, on pouvait y lire "Stephane Meunier, bibliothèque les Bleuets".
- Les Blanchard m'ont parlé de ce bibliothécaire qui aidait les filles pour leur exposé, mais ils n'ont rien remarqué de particulier à propos de lui.
- Bien. Nous irons le voir plus tard! Revenons plutôt à cette lettre. Que pouvons nous en tirer...
Alors qu'elle tourna la tête pour regarder Auclin, ce dernier consultait déjà Internet.
- Hugo à écrit ce poème en 1847, juste après la mort de son gendre et de sa fille chérie, Léopoldine...
Sarah frissonna mais continua la phrase du commissaire.
- Ils se sont noyés. Donc cela peut être symbolique. Une fille meurt, Myriam Tegan est dévastée. Au moins pour ça, ça correspond.
- Oui, mais pourquoi n'envoyer que les deux premiers vers et non le poème en entier.
- Pour brouiller les pistes, peut être. Peut-être car ce ne sera pas le seul corps d'enfant mort que nous allons retrouver? ... elle notait toutes ses reflexions sur la signification de l'envoi de ce poème à côté des deux exemplaires punaisés.
- Quelle perspective réjouissante!
- Il vaut mieux envisager toutes les possibilités!
- Bien, maintenant la forme du courrier en lui même. dit Auclin en repoussant le journal du jour qui était grand ouvert, à l'autre bout de son bureau afin d'avoir plus de place. Ce sont des mots découpés dans un journal déjà.
Sarah s'était rapprochée du bureau.
- Est ce qu'i proviennent du même journal?
- Attends attends, dit Auclin visiblement inspiré.
il reprit le journal qu'il avait repoussé et en première page s'étendait un article sur Sarah dans un petit encart : " A l'heure où le violeur de la jeune Esther va être jugé, Sarah Le Bihan a bien préparé son dossier. En effet, dans une interview qu'elle nous a accordé la semaine dernière "Je ne partirai pas à la campagne pour me ressourcer, je suis très bien chez moi, j'y ai les idées claires. Et cela me permet de me concentrer sur l'affaire sur laquelle je travaille" Quand on lui demande si elle a des sortes de rituels avant chaque affaire, elle répond "dès que j'ai assez d'éléments nous faisons une frise plus ou moins chronologique avec ce que nous avons " puis elle ajoute en riant "Mais vois tu je ne te dirai pas tout , ce qui se passe ici reste ici, je serai obligée de te tuer sinon!" La jeune femme est très sociable, même si elle ne le parait pas. "On peut souvent m'apercevoir à l'aube traînant sur le port, regardant l'écume de la mer qui blanchit." Quand on revient sur le sujet du violeur d'Esther, elle avoue avoir déjà tourné la page "Tu ne sais jamais ce qui t'attends demain!"
Bien sûr cela paraît dur mais elle a une nouvelle fois bien mené son enquête, Justice sera rendue aux parents d'Esther qui pourront ainsi enfin faire leur deuil... SUITE PAGE 7"
Ils se regardèrent l'air étonné et Auclin dit enfin
- Ca alors!
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MessageSujet: Re: Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom   Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom - Page 2 Icon_minipostedSam 26 Jan - 15:47

Kusumita ?
C'est horrible comment ça s'arrête je veux trop la suite là !!! lol
J'adore, toujours aussi bien, on reste vraiment accroché à l'histoire, on en veut toujours plus et surtout la suiiite ! love lol
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MessageSujet: Re: Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom   Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom - Page 2 Icon_minipostedDim 30 Mar - 17:03

-
Sarah était dans sa voiture, et allait se garer devant la bibliothèque les Bleuets. Elle était encore sous le choc de leur dernière découverte, la lettre citant Hugo, constituée uniquement de mots provenant d'une interview qu'elle avait donné la semaine dernière et ne devait pas paraître avant aujourd'hui. Elle ferma les yeux et resta un moment assise dans sa voiture. Devant ses yeux se jouait la scène de l'après-midi, Auclin et elle avaient refait eu même la lettre, découpé puis collé, le tout en portant des gants bien sûr.
- Ca peut être n'importe qui, c'était exclamé Auclin, ce journal est en kiosque depuis 5h ce matin! Il se joue de nous! Alors qu'on retrouvait le corps de sa victime, lui était tranquillement chez lui , bien au chaud et se réjouissait de son acte en jouant aux collages!
Elle n'avait rien dit, rien de ce qu'elle aurait pu dire n'aurait calmé Auclin, et de toutes façons elle ressentait la même chose en elle, il lui était juste impossible de l'exprimer en mots.
- C'est un grand malade... Auclin était tout rouge.

Trois petits coups contre la vitre de sa voiture la sortirent de sa torpeur, sa vue était brouillée et peu à peu elle put voir que celui qui l'avait fait sursauter n'était qu'Auclin. Elle sortit de sa voiture et sentit sa tête tourner, elle manqua de tomber mais se rattrapa de justesse à sa voiture.
- Sarah, ça va? demanda Auclin inquiet
- Oui, oui Gérard, ça va! Je me suis levée trop vite. Allez-y, je reprend mes esprits, je vous rejoins après.
Vaguement rassuré, Auclin la laissa et entra dans la bibliothèque pour aller interroger Stéphane Meunier.
Une fois seule, Sarah rouvrit la porte de sa voiture et s'assit les jambes à l'air. Elle passa sa main dans ses cheveux puis sur son front brûlant. Elle se retourna donc et allongea son bras jusqu'à la boîte à gants où elle prit une plaquette de gélules. elle en avala rapidement deux et remit la plaquette à nouveau à sa place.
Elle remit ses cheveux en ordre, puis se leva, verrouilla sa voiture et entra dans la bibliothèque pour rejoindre Auclin

-

Ca faisait maintenant cinq jours qu’ils avaient interrogés le bibliothécaire, et rien, rien de concret! Elle pataugait dans cette enquête et n’aimait pas du tout ça. Le visage pâle elle regardait la pluie couler le long de la vitre de la baie vitrée de son appartement, le front collé au verre froid. Derrière elle on apercevait toujours le mur chronologique, uniquement enrichi des éléments donnés par Suzanne, rien, depuis cinq jours, rien. Elle sentait Auclin désespéré et bien plus touché qu’il ne le laissait paraître. “Après tout il est vrai que sa fille à disparu sans laisser de trace l’an dernier!” pensa-t’elle machinalement. Enfin il avait toujours confiance en elle et ça lui suffisait largement.
Un miaulement plaintif la tira de ses pensées et elle se dirigea vers la cuisine, en route, elle manqua de trébucher sur un énorme livre intitulé “Hugo, sa vie son oeuvre”. Depuis la lettre recomposée, elle chercha partout où elle pouvait des ressemblances entre Victor Hugo et la petite Agathe et son entourage. Mais, mis à part que les deux histoires soient liées par la perte d’un enfant, encore une fois, rien de bien concret. L’expertise de la lettre s’était avérée inutile, ce malade n’a laissé aucune trace, rien, ni empreinte, ni ADN, on ne pouvait vraiment rien en tirer.
Il ne rira pas bien longtemps je te le dit mon mignon, murmura t’elle en ouvrant la fenêtre regardant les toîts des maisons ou loin se demandant bien ce que le tueur pouvait bien faire à ce moment.
Elle se posait souvent la question ces derniers temps, se mettait à la place du tueur, mais rien... Le relevé téléphonique des Blanchard avait uniquement révélé que l’appel anonyme reçu à une heure du matin correspondait au numéro de l’appel au commissariat : une cabine téléphonique quelques rues plus bas, quand à la voix... Auclin et elle avaient tout tenté, même fait le trajet de chez les Blanchard à la ruelle à la vitesse estimée d’Agathe.... mais encore une fois, sans succès. Ils désespéraient, il faudrait vraiment un miracle pour que cette affaire soit élucidée
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MessageSujet: Re: Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom   Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom - Page 2 Icon_minipostedLun 7 Avr - 23:28

Je double poste mais c'est parce que c'est un nouveau meurtre. Mais dans la continuité de ce que j'avais posté avant!

-

Un long cri déchire le silence de la nuit. Les rues sont humides, il ne faisait que pleuvoir, des trombes d’eau depuis plusieurs semaines. La place Borely était fermée, comme toujours la nuit, mais pourtant ce cri incessant en provient. Les maisons aux alentours sont endormies, il faut dire qu’à 4h du matin les gens dorment encore.Soudain le cri s’arrête, net. Quelques fenêtres s’allument et des maris courageux sortent de chez eux et se regroupent.
C’était quoi cet horrible cri, dit l’un en pantoufle resserrant la veste qu’il avait rapidement passée.
Je ne sais pas, ça nous à réveillé Hélène et moi, et quand ça c’est arrêté, elle m’a poussé à sortir voir ce qui se passait.
Hé bien allons voir, cela venait du Parc! dit un vieil homme courageusement.
Mais, on ne devrait pas plutôt appeler la police? C’est leur boulot, pas le notre, interrogea le pantouflard.
La police! La police est bonne à rien mon bon ami! Il suffit de le voir, on n’a toujours pas retrouvé le meurtrier de la petite Agathe! Et ça fait bien un mois maintenant! dit le vieil homme amer. Des bons à rien je vous dit!
Une jeune femme apparut sur le perron de la maison voisine et s’adressa aux trois amis.
Armand, je viens d’appeler la police, ils arrivent.
Hé bien ça c’est malin Hélène, fit li vieil homme d’un ton plein de reproche.
Calme toi Maurice! dit Armand, on va les attendre et pour Agathe, si même Sarah LeBihan n’a rien trouvé c’est qu’il n’y avait rien à trouver!
Si Sarah n’a rien trouvé alors... fit Maurice en imitant Armand. Je ne suis sûrement pas le seul de cet avis mais personne n’ose le dire! Sarah, elle est pas nette! Qu’est ce qu’elle ferait à rôder sur le port le matin?
Maurice laissa un blanc. Environ une dizaine de minutes plus tard, une voiture de police vint se garer à côté d’eux, une rousse en uniforme en sortit, par ici on connaissait l’officier Carmel, ses parents habitaient le quartier. Elle les salua avec un grand sourire avant de leur demander la raison de leur appel.
Ah Nathalie, dit Hélène, je ne savais pas que ce serait toi!
Bonsoir Hélène, alors racontez moi!
Cette dernière qui expliqua tout, le silence, puis ce hurlement glacial et enfin plus rien. Nathalie regarda sa montre : 4h45
Cela fait déjà presque une heure que le cri à cessé, s’exclama t’elle avant de se retourner vers les 3 hommes pour avoir un peu plus d’explications, et aucun de vous n’est allé voir ce qui se passait?
Ce n’est pas notre boulot fit le pantouflard.
Mais vous êtes restés là, à ne rien faire? s’indigna Nathalie en se retournant vers lui.
Déçue par leur comportement elle se dirigea seule vers le parc son arme dégainée et sa lampe de poche allumée. Rencontrant la petite porte fermée elle passa facilement au dessus. Une fois entrée, elle se retourna, les quatre autres et sa voiture étaient si petits au loin, toujours énervée elle continua son chemin. C’était encore l’hiver, les arbres étaient nus, leurs feuilles mortes tombées au sol se mélangaient à la boue et aux flaques d’eau. L’agent Carmel posa son pied dans une flaque d’eau puis poussa un juron tout en sautant de côté pour ne plus y reposer le pied. Son juron avait fait s’envoler des oiseaux. Elle se retourna et essaya d’avancer mais son corps buta contre autre chose, comme un punching-bag. Elle recula de quelques pas,faisant attention aux flaques d’eau, puis leva sa lampe vers la chose qu’elle avait heurté. C’était un corps humain, trop petit pour être un adulte, une grande masse de cheveux lui cachaient le visage. Le corps avait été pendu. Nathalie poussa un cri d’effroi et tomba en arrière dans la boue, sa lampe de poche se brisa sur un rocher et son arme tomba à côté d’elle. L’obscurité seule la séparai de ce cadavre pendu. Elle se releva le plus rapidement possible et, maculée de boue elle tâtonna en courant dans le parc e trouva enfin la porte fermée, une nouvelle fois elle la franchit et se dirigea vers le quatre personnes visiblement inquiètes.

-

Gérard Auclin sortit d’une des voitures de police qui arrivaient près du parc. Le nécessaire avait été fait pour que les lampadaires soient tous allumés et de gros projecteurs avaient été braqués vers le parc et l’éclairaient dans son intégralité.
Le commissaire soupira et se dirigea vers Nathalie Carmel qui frissonnait encore, une couverture posée sur les épaules par les bon soins d’Hélène. Ses parents l’entouraient.
Quelqu’un est resté à la maison avec Jenny?, demandait elle à sa mère.
Oui, ton frère est là bas!
Stefan, mais....
Nathalie, l’interrompit poliment Auclin saluant en même temps Mr et Mme Carmel. Ca va aller?
Bonjour commissaire Auclin!
C’est vous qui avez trouvé le corps?
On ne peut pas vraiment dire trouvé, j’ai buté contre et je me suis enfuie aprs, elle rougit et sa mère lui tapota le dos, je n’ai rien vu.
Auclin lui sourit faiblement puis repris.
J’ai besoin de vous, Sarah n’est pas encore arrivée, Marie tente de la joindre. Vous pourrez le faire?
Oui ça ira, elle vit le regard méfiant de sa mère, c’est mon boulot ajouta t’elle à l’attention de cette dernière.
Bien allons y alors! dit Auclin se grattant le crâne.
Tout deux entourés de policiers s’avancent vers le parc.

-
Allongée sur son lit Sarah dormait à poings fermés son chat allongé le long de son bras. Quand son téléphone sonna elle sursauta et se dirigea vers le combiné en titubant.
Allô? dit elle
Sarah, c’est Marie!
Ah Marie, que me vaut cet honneur à une heure aussi tardive... ou matinale, dit elle ironiquement en consultant son radio réveil. 5h35
J’ai un message urgent du commissaire! continua Marie sans relever l’acidité des paroles de son interlocutrice.
Hé bien allez-y, alors! dit Sarah méchamment.
Vous devez vous rendre au Parc Borely, c’est juste à côté de chez vous!
Merci, je sais où c’est! Il ne pouvait pas me le dire lui même? Elle alla sortir des vêtements de l’armoire.
La situation à l’air tendue, mais mis à part qu’il veut vous voir j’en sais pas plus.
Bien, merci encore Marie, dites lui que j’arrive! Elle raccrocha puis s’habilla tout en marmonnant.

-

Un agent prévient le commissaire Auclin que Sarah est en route.
On l’attend, demande impatiemment Nathalie.
Auclin leva les yeux au ciel, la nuit était toujours là malgré les plein phares braqués vers le parc.
Non, elle nous rejoindra, il risque de pleuvoir! Allons y!
D’un pas décidé le petit groupe entra dans le parc et arrivèrent enfin à son milieu. Et il était là, pendu à l’arbre du milieu!
C’était encore une fois une petite fille, Nathalie distinguait à présent la robe rouge de la petite fille. Ses mains avaient été attachées dans le dos et elle n’avait ni collants ni chaussures. Sa tête baissée ne laissait pas voir son visage à cause de la masse de cheveux roux. Nathalie se tenait à l’écart, elle enfilait ses gants, elle allait devoir décrocher le cadavre une fois que tout les indices seraient ramassés. Les policiers prenaient des photos, les flashs fusaient de partout et les habitants réveillés maintenant se massaient autour du périmètre de sécurité.
Les oreilles de Nathalie bourdonnaient à cause du bruit qui était maintenant très oppressants, elle posa les yeux sur les mains de la fillette puis poussa un hurlement.

-

A moitié reveillée, Sarah sortit de sa voiture sur la petite place Borely. Elle franchit le périmètre de sécurité impassible. Les gens se retournaient sur elle et elle était lisait soit de l’admiration soit du mépris dans leurs yeux, mais l’un ou l’autre ça lui était égal! Elle aperçut Nathalie Carmel entourée de plusieurs personnes et elle s’approcha d’eux.
Auclin la vit et vint à sa rencontre :
Sarah c’est encore lui!
Encore, fit elle agacée
Oui encore, une petite fille en robe rouge.
Ils étaient à présent à côté du groupe où Nathalie Carmel, en larmes se trouvait. Se rappelant l’état de la jeune femme quand elle avait vu le premier cadavre, elle ne cherchait pas à savoir comment elle allait. “Quelle émotivité je vous jure, dans ce cas là il ne fallait pas faire ce métier!” pensa t’elle puis elle regarda le parc où le légiste se rendait à présent.
On connait l’âge et l’identité de la petite? dit elle d’une voix monocorde.
Tous la fusillèrent du regard et ne comprenant pas elle haussa les épaules. Pour lui éviter une situation embarrassante Auclin déclara :
Venez Sarah, allons voir le légiste! Je lui ai fit de vous attendre avant de faire quoi que ce soit!
Bien Gérard! M’sieur Dames, fit elle en saluant le groupe entre ses dents puis emboîta le pas du commissaire.
La voyant s’éloigner le petit groupe se mit à parler.
Et ils disent qu’elle est aimable! grinça Maurice.
C’est vrai que le délicatesse n’est visiblement pas une qualité qu’elle semble posséder, fit Hélène sombrement.
Elle ne le savait pas... tenta Nathalie à bout de force.
Ce n’est pas une raison, elle a été très froide dit Maurice, mais...
Il ne put finir sa phrase car Nathalie venait de s’effondrer en sanglots dans les bras de ses parents.
Sarah entendit Nathalie pleurer et elle se retourna agacée jusqu’à ce qu’Auclin, pénétrant dans le parc lui murmure.
La petite s’appelait Jenny Carmel.
Sarah s’arrêta figée, comprenant enfin le malaise dans le groupe.
La fille de Carmel? Elle avait une fille?
Pas sa fille, sa soeur! Hélène habite ici chez ses parents avec sa jeune soeur et son frère
Stefan... l’interrompit elle, mais ils étaient arrivés devant le cadavre où le légiste ne l’ayant pas décrochée l’examinait sous toutes les coutures.
Ah mademoiselle LeBihan, je devais vous attendre pour décrocher la pauvrette.
Désolée pour le retard, s’excusa t’elle sincèrement.
A l’aide de deux policiers, ils la détachèrent et la posèrent sur un brancard préparé exprès. Sarah attendit qu’ils se soient éloigné du corps inertes pour s’en approcher. Elle enfila une paire de gants en latex et s’accroupit près de la petite. La masse de ses cheveux roux étaient maintenant épars et la plupart dans le sol boueux. laissant voir un petit visage candide et blanc.
Il a été plus délicat cette fois-ci, remarqua le légiste.
Pendre une gamine de huit ans, vous trouvez ça délicat vous? dit Auclin très brusquement
Le légiste s’empourpra puis se justifia.
Je voulais dire que c’est moins barbare que le premier. Là il s’est contenté de l’étrangler, il désigna la trace de main autour du cou blanc, puis le pendre avec un pan de sa robe rouge...
...encore une fois, termina Sarah.
Auclin s’était un peu calmé et dit à Sarah qu’il allait interroger les Carmel et qu’elle devrait rester avec le légiste.
Oui allez y ils ne semblent pas tous m’apprécier, allez savoir pourquoi!
Auclin et le légiste se regardèrent l’air entendu et le commissaire sortit du parc.
Enfin seuls, dit le coronaire, examinant toujours le corps et recueillant la moindre chose.
Tu peux toujours rêver Greg! lui lança t’elle en rigolant, et tu parle d’un cadre romantique! elle lui sourit en désignant le cadavre et les policiers autour d’eux
Greg fit comme s’il boudait et reprit son analyse.
Elle ne semble une nouvelle fois ne pas avoir subi de traumatisme sexuels, hormis le pan de robe déchiré, elle est très propre. Ses mains ont été liées dans le dos avec de la grosse corde, je l’ai emballée... Elle ne semble pas avoir de marques de violence, de qui impliquerai une certaine confiance, mais certaines traces n’apparaissent que plusieurs heures après la mort.
En tout cas c’est le même modus operandi que pour Agathe Tegan, fille de 8 ans, robe rouge, confiance...
Alors que ses assistants et les policiers emmenaient Jenny, Greg retira ses gants et s’approcha de Sarah...
Tu devrais te mettre en robe, le rouge t’irait à merveille!
Arrête où tu vas devenir un suspect, dit elle un sourire aux lèvres. “Et Dieu sait comme on en a besoin,” pensa t’elle
Ah oui? lui dit il en li faisant les yeux doux.
Oui! dit elle en riant.
Ils sortirent du parc suivant le brancard. Il continuait à flirter avec elle et elle le repoussait gentiment. S’il devenait trop sérieux elle le remettrai à sa place, elle ne voulait pas d’un homme dans sa vie, même si la compagnie de Greg était plutôt agréable. Un homme ça complique toujours tout, ça fait rien faire de ses dix doigts, il faut tout leur pré-mâcher et même fourrer dans la bouche parfois! “Egalité homme femme, tu parles! Juste parce qu’ils ont un truc entre les jambes ça ajoute des zéros au bulletin de salaire!” pensait elle souvent. Non c’est pas pour elle, elle préfère la compagnie de son chat, lui au moins il la comprend toujours!!
Autour d’elle, la ville s’éveille, elle croise le regard des habitants qui semblent effarés qu’elle puisse rire et sourire en marchant derrière le cadavre d’une fillette de 8ans.

-

(6h30) Hélène était rentrée chez elle avec son mari, ils avaient proposé aux Carmel de venir avec eux, qu’ils ne restent pas là à être observés. Assis à la table du salon, Nathalie en face de ses parents avait les habits et les cheveux toujours maculés de boue. Face à eux, sur la table se trouvaient cinq tasses. Le déclic de la bouillotte rompit le silence pesant qui régnait dans la pièce. Hélène servit le thé et Nathalie la regarda.

Si vous aviez appelé plus tôt, Jenny serait peut être toujours en vie.
Tous se regardèrent, et Mme Carmel prit les mains de sa fille.
Ca n’aurait rien changé! Moi même à quelques rues de là j’ai entendu ce cri, et je n’ai rien fait! Hélène et Armand n’y peuvent absolument rien!
Si je n’avait pas traîné en route aussi! elle passa sa main dans ses cheveux roux Je discutait encore avec Marie, son dernier fait ses dents!...
Nathalie, dit Hélène posant ses mains sur celle de son amie, ne t’en blâmes pas! Ca n’aurait rien changé, tu ...
Elle fût interrompue par Stefan qui entra comme une furie
Nathalie! Nathalie, ...je...
“Paf” fit le bruit de sa main sur la joue de son frère
Comment as tu pu!? Comment as tu pu!
Stefan baissa la tête, regardant ses pieds très géné.
Excusez moi, fit une petite voix derrière Stefan.
Entrant dans la pièce, Auclin se sentait de trop. Affreusement génée Nathalie s’essuya les joues baignées de larmes d’un revers de manche.
Je suis vraiment désolé mais il va falloir ....
Que vous nous interrogiez un à un. le coupa Nathalie.
Oui... fit il déstabilisé.
Afin de mettre fin au silence, Hélène lui fit signe de la suivre ce que ce dernier fit.
Voilà, installez vous dans le bureau, a moins que vous préféreriez les interroger au commissariat.
Merci beaucoup madame ...
Loisel, Hélène Loisel.
Merci Madame Loisel. Hé bien dites à celui qui veut de venir me rejoindre pour commencer!
Il s’assit derrière le bureau et sortit un bloc de papier et son crayon ainsi que son téléphone portable, au cas où Sarah ou toute autre personne essayerait de le joindre.
En regardant par la fenêtre il vit Sarah et légiste s’éloigner dans la foule, il regarda sa montre, 6h49.
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MessageSujet: Re: Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom   Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom - Page 2 Icon_minipostedLun 7 Avr - 23:30

désolée je suis obligée de double poster parce que sinon c'est trop long!

-

(7h20) Quand Greg et Sarah pénétrèrent dans la salle d’autopsie, un frisson parcourut Sarah. Elle n’y était presque jamais allée, mais elle n’aimait pas cela non plus. Ils avaient déjà enfilé une blouse ainsi que des gants. Le corps de Jenny avait été posé sur la paillasse. On l’avait déshabillée et soigneusement tout placé sous scellés. Tout était posé sur une table à côté, s’il y avait d’autres relevés à effectuer, Greg enverrai tout ça en même temps au laboratoire.
Il s’approcha du corps de la fillette et commença a prendre plusieurs photos en gros plan de la fillette. Sarah eut un haut le coeur et s’éloigna d’un ou deux pas. Elle focalisa son attention sur autre chose car Greg avait fini de récolter tout ce qui pouvait l’être, entre autre des échantillons d’ADN et commençait l’autopsie. Avec un scalpel aiguisé il commença a ouvrir le torse de la petite en un Y .
Je t’attends à la cafèt’, je ne peut pas regarder ça! dit elle à Greg.
Pas de problèmes lui dit il sans même se retourner.
Elle sortit de la pièce,se rhabilla et puis sortit prendre l’air. Il était déjà 7h30, elle passa un coup de fil à Auclin. Il interrogeait la famille Carmel, et elle s’y serait vraiment sentie mal, aussi elle lu avait dit qu’elle attendrai que le légiste ait fini pour lui apporter le rapport chez les Loisel ou au bureau.
Assise seule sur un banc devant l’institut médico-légal, elle fût prise d’un fou rire. Sans raison, nerveux, et il ne voulait pas passer. Les gens qui passaient devant elle la regardaient bizarrement. Quand le fou rire fût à peu près passé, elle se leva et alla aux toilettes. Elle se passa de l’eau fraîche sur le visage puis avala rapidement deux cachets. Elle se regarda dans le grand miroir et remarqua que son visage était si pâle et cerné qu’on aurait presque dit un fantôme, à tout moment elle aurait pu disparaître. La porte s’ouvrit brusquement et elle sursauta. Deux femmes bruyantes venaient d’entrer à leur tour et elle ne semblaient pas avoir vu Sarah.
Mais quel porc!!
Oui je ne te le fais pas dire, il était là tout dégoulinant et ... Sarah ne sut jamais de quoi elles parlaient en elle n’en avait rien a faire, elle sortit des toilettes.
Greg l’attendait près de la machine à café. Quand il la vit on pût lire la panique dans ses yeux.
Tu es sûre que ça va?
Oui ça ira. dit elle en tentant de sourire de son mieux. Alors tu as fini l’autopsie? lui demanda t’elle pour changer le sujet de la discussion qui l’embarrassait.
Pas tout à fait, j’attend un collègue pou ravoir la confirmation d’une de mes remarques.
Bien que peut tu me dire pour le moment?
Il prit une grande inspiration puis commença
Aucun traumatisme sexuel, en fait les seules traces d’agression sont les tarces de mains autour du cou.
Cela ne correspond pas avec le long hurlement pourtant!
En effet! Il n’y a rien, aucune empreinte ou cheveux! Il est très méticuleux. S’en devient vraiment terrifiant
Je ne te le fait pas dire! D’autres détails?
Hé bien les marques sur les poignets ne sont dues qu’aux cordes et elles ont été faites post-mortem, quand il l’a pendue, tout comme le trace de corde autour du cou.
Et ce détail que tu voulais vérifier avec un collègue?
Ce n’est rien de particulier, juste une espèce de matière gélatineuse retrouvée derrière son oreille.
Bien, est ce que le labo à eu tout les prélèvements?
Oui j’ai vérifié il y a quelques minutes...
Il sembla a Sarah que Greg s’était éloigné d’elle, sa tête était comme dans du coton.
Sarah, Sarah? tu m’écoutes? Sarah...
Elle voyait la bouche de Greg s’ouvrir et se fermer mais elle n’entendait rien en sortir. Son ouïe lui faisait défaut. Déboussolée elle fit quelques pas de côté et n’entendit pas le brancard arriver derrière elle, elle vit Greg se précipiter vers elle au ralentit, mais percuta le brancard de plein fouet.

-

Auclin sortit de chez Hélène Loisel exténué. Il était 8h bien passées et tout ce dont il rêvait s’était un bon café. La petite place Borély s’était vidée, seules deux voitures de police banalisées et la zone délimitant la scène de crime trahissaient les évènements tragiques de la nuit passée. Il posa son regard vers le parc. “Quelle misère” pensa t’il.
Il sortit son cahier de notes alors que la famille Carmel rentraient chez eux tout les quatres et il tenta de relire son écriture brouillonne.
“Nathalie Carmel : choquée, pas de changements remarqués chez Jenny, fort attachement à sa soeur en veut à son frère, culpabilité ressentie = ne pas aller voir famille souvent, laisser Jenny seule surtout avec frère.”
“Alison “Allie” Carmel : rien remarqué, interrogation sur fiabilité de Sarah suite à “Affaire Agathe”, choc + traumatisme = parle peu”
“Sam Carmel : sous le choc, ne comprend pas, aucune remarque.”
“Stefan “Stef” Carmel : dérangé, grande culpabilité, devait surveiller Jenny ce soir”
Il n’arrivait pas toujours à se relire, heureusement que Marie elle le pouvait. “Je vais les laisser un peu entre eux” se dit il.
Il se mit au volant de sa voiture et y resta quelques instants. Auclin tenta de faire le vide dans son esprit mais n’y parvenait pas... Il se regarda dans le miroir de on pare-soleil et c’était à peine sil reconnaissait l’homme qu’il était devenu. Le visage grossi, ridé, de larges cernes sous les yeux... C’est fou ce qu’un mois sans sommeil pouvait changer une personne... Un mois déjà qu’Agathe avait été retrouvée, rien ne les avait aidé, aucun suspect. Et ce salaud avait du bien rire en voyant cela et surtout en choisissant la petite Jenny, il devait connaître Nathalie du coup!
Perdu dans ses pensées, il démarra enfin sa voiture.

-

Gérard, viens dormir!
Auclin assis à son bureau fouillait sans cesse dan ses dossiers. Il n’avais même pas entendu sa compagne l’appeler aussi il fût très étonné de la voir pénétrer dans la pièce toute ensommeillée et emmitouflée dans un peignoir éponge dix fois trop grand pour elle.
Gérard viens au lit! Ce n’est pas raisonnable
Il sursauta et manqua de renverser sa tasse de café froid su le fouillis de son bureau.
Pas raisonnable! Mais enfin! Moi je ne suis pas raisonnable parce que je veux démasquer un tueur d’enfants?
Tu prend cette histoire trop à coeur! Tu sais ça ne fera pas revenir Magali!
Où est le rapport avec Magali?
Tu dois faire ton deuil, elle est partie! Elle ne reviendra pas, arrêtes un peu, reposes toi ça te ferais le plus grand bien!
Comment tu peux dire ça...
Tremblant Auclin se leva de sa chaise et s’approcha de sa compagne.
Gérard, ça fait plus de sept mois maintenant! J’aimerai autant que toi croire à son retour, mais le fait est que je ne le peut pas! Il faut la laisser partir, se souvenir d’elle comme elle était, souriante, pleine de vie...
Tout deux posèrent les yeux sur le portrait d’une jeune fille de seize ou dix-sept ans avec de longs cheveux blonds. Auclin fit la grimace puis se retourna vers son bureau pour se remettre au travail.

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