Ma Nouvelle Policière : J'ai pas encore défini de nom

Pas encore ni de nom de livre ni de nom pour mon personnage principal.
En plus j'ecrit sur papier et je recopie après mais j'ai pas encore recopié tout ce que j'ai ecrit pour le moment donc je metterai à jour.
^^
J'espère que ca vous plaira.
Mais c'est copyrighté étant donné que celui la je compte le publier si possible. ^^

Habituellement la ruelle était très étroite, on sentait une odeur nauséabonde se dégager de la bouche d'égout située à l'entrée. Tout le monde évitait d'y passer.
Ce soir là des lambeaux de tissu rouge jonchaient le sol et du sang maculait les murs. Au beau milieu du passage gisait un petit corps. Cette ruelle d'ordinaire déserte grouillait de monde et résonnait des sirènes des voitures de police.
-
Lorsqu'elle arriva sur les lieux, tout le monde fût surpris de la voir (en effet elle était sensée être en congés) et à la fois soulagé, elle avait une excellente réputation dans le métier!
Elle franchit le périmètre de sécurité sans ouvrir la bouche. De toute sa carrière elle n'avait rien vu d'aussi violent. La tête de la petite formait un angle de 90°, on lui avait cousu les yeux et apparemment élargi la bouche au cuter, ses longs cheveux blonds avaient négligemment été tondus et gisaient au milieu des lambeaux rouges : la robe avait été déchiquetée et les intestins de se déroulaient dans le sang qui recouvrait les pavés.
- Elle est morte par étouffement, lui annonça le légiste qui finissait tout juste d'examiner superficiellement le corps inerte, elle était consciente quand elle a subi tout cela! Son assassin l'a ensuite lâchement tuée en lui fourrant des lambeaux de sa robe dans la gorge, su fût très lent. Il lui montra les lambeaux rouges humides qu'il avait soigneusement placé sous scellés.
- Y'a t'il des traces d'agression sexuelle?
- Non, pas de viol apparent, mais j'attend l'autopsie pour un rapport plus détaillé et complet!
- Merci prévenez moi dès que c'est fait.
- Quelle misère, quelle misère, marmonnait le légiste en s'éloignant.
Elle s'adressa ensuite à un policier proche.
- Bonsoir, elle lui montra sa carte professionnelle, qui à découvert la petite?
- Nous ne savons pas, nous avons reçu un coup de fil anonyme, mais voyez avec ma collègue là bas, c'est elle qui était au standard...
Il n'eut même pas le temps de finir sa phrase qu'elle se dirigea vers la grande rousse aux cheveux courts qui lui avait été indiquée. La rouquine avait l'air perturbée et ne pouvait décoller son regard du petit corps inerte et mutilé de la fillette.
- Bonsoir agent...
- Carmel... oui, répondit elle sans la regarder.
- C'est vous qui avez reçu l'appel? elle notait tout dans son petit carnet noir à spirales, y compris le choc apparent de l'agent Carmel.
- Oui, oui...
- Mademoiselle , s'il vous plaît, regardez moi quand je vous parle, dit elle sans douceur, son interlocutrice sursauta et rougit aussitôt.
- Pardon, oui vous disiez, excusez moi...
- Vous avez bien répondu à l'appel anonyme? dit elle franchement agacée
- Heu oui, la standardiste est une très bonne amie à moi et pendant mes pauses je vais souvent lui tenir compagnie. Mais elle avait une envie..., pressante disons et elle m'a demandé de prendre sa place quelques instants. Et quand le téléphone à sonné, bah, j'ai répondu...
- Et que pouvez vous me dire sur la personne au bout du fil?
- Elle avait l'air paniquée, mais comment ne pas l'être après avoir vu ça? elle désigna le corps exsangue.
- Vous savez en général celui ...
- Qui appelle anonymement pour prévenir d'un meurtre ou accident est au moins impliqué si ce n'est responsable la plupart du temps, mais je vous jure, elle avait l'air vraiment confuse et troublée.
- C'était un homme ou une femme?
- Je ne sais pas trop, on aurait dit une femme, mais un expert étudie la bande pour le définir plus clairement, elle lui tendit un petit carton blanc où figurait un nom écrit en capitales noires que l'autre prit et fourra dans la poche de son manteau sans même le regarder.
- Je vous remercie, on connaît son identité?
- Non malheureusement, pas pour le moment, mais on consulte les fichiers des enfants disparus, et des appels vont être lancés dans les médias, vous serez prévenue dès qu'il y a du nouveau.
- Ouais c'est ça je vais m'y mettre seule ça ira plus vite, pensa elle en s'éloignant de l'agent Carmel.
Elle retourna vers le corps de la petite, un brancard arrivait à présent pour l'emmener à la morgue, les flashs des appareils photos s'arrêtèrent lorsque deux hommes la soulevèrent délicatement pour préserver la moindre preuve intacte et reprirent de plus belle lorsque l'ambulance quitta les lieux.
Elle resserra la ceinture de son grand manteau noir lorsqu'une brise fraîche s'engouffra dans la ruelle et fit danser ses longs cheveux noirs. Elle s'agenouilla au bord de la flaque de sang et la toucha de son index gantée.
Une main se posa sur son épaule basse et elle sursauta et se retourna., c'était son supérieur.
- Alors on n'est pas en congés?
- Je prenais mon café à deux rues d'ici, je n'arrivait pas à dormir, quand vers 2h j'ai vu des voitures de police se diriger par là, tu me connais, je n'ai pas pu m'empêcher de venir voir ce qui se passait ici, elle essuya son gant qui avait été en contact avec le sang à l'aide d'un mouchoir en papier qu'elle confia au policier qui passait, et voilà ce que j'ai découvert.
- Tu ne prend plus tes congés donc, si j'ai bien compris?
- Tout dépend de si je peux avoir l'enquête ou pas, dit elle.
- Bien sur que tu as l'enquête! Avec toi on sais bien que ce sera résolu rapidement.
- Merci chef, elle consulta sa montre - 4h30 - et soupira, bon je vais me rentrer, envoyez moi tout que je puisse m'y mettre en rentrant.
- On vous à déjà envoyé les photos pour que vous les étudiez.
- Ok merci, je vous rappelle dès que j'ai du nouveau et vice versa bien sur.
Elle s'éloigna puis s'arrêta pour vider ses poches dans une poubelle à l'entrée de la ruelle en dehors de la zone délimitée. Elle prit place dans sa voiture et mit le contact.

J'adore !
J'aime beaucoup le style, comment tu as écrit
La pauvre petite fille... Il me tarde d'apprendre ce qui lui est arrivé...

En tout cas, si tu publies, sache que j'achèterai ton livre !

Merci beaucoup!
Si jamais vous voyez des fautes d'orthographe, dites moi le hein merci lol

-EDIT-

Voila encore un petit bout!



Elle ouvrit la porte de son appartement puis referma à double tour derrière elle, une vieille habitude qui ne la quittait plus depuis qu'elle avait manqué de se faire agresser alors qu'elle habitait deux pâtés de maisons plus bas. Elle laissa ses clefs dans la serrure à l'intérieur, de toutes façons elle n'avais lus personne qui comptait assez pour avoir le double de cette clef. Elle alluma la lumière et accrocha son manteau dans la penderie de l'entrée et ses gants noirs en cuir sur une table à côté de la porte. Son appartement était assez modeste mais très clair, une grande baie vitrée occupait tout un pan de mur du salon, les 3 autres, blancs, n'étaient ni recouverts par des tableaux, photos personnelles ou autres éléments de décoration, mais par les photos, notes et rapports de sa précédente affaire, un viol qui lui avait donné du fil à retordre. Elle avait aussi un grand canapé d'angle ainsi qu'une petite table basse en bois sculptée où commençaient à s'accumuler les plats tout fait et les cartons de pizzas. Il n'y avait pas de poste de télévision mais par contre un grand bureau blanc en fouillis bien entendu sur lequel trônait son bel ordinateur "Vous avez 7 nouveaux mails" indiquait une petite fenêtre grisée qui sautait. "Plus tard elle verrai ça plus tard" . Elle alla chercher un grand un grand carton vide dans sa petite chambre, revint au salon et se mit à décrocher tout ce qui se trouvait sur les murs et elle y mit aussi un DVD gravé qui traînait sur le bureau sur lequel était écrit clairement "AFF 785OO3B". Une fois le carton rempli elle retourna dans sa chambre pour le ranger avec d'autres. Elle baissa les lumières et les volets et commença à se déshabiller. Elle alla dans la salle de bains qui donnait directement dans la chambre et fit couler l'eau dans la douche. Elle se regarda dans le miroir et se força à sourire. Elle entra ensuite sous la douche, l'eau ruisselait le long de son corps assez charnu et très pâle. Elle repensait à ce qu'elle avait vu un peu plus tôt, ça lui rappelait quelque chose, mais quoi..., elle tomba évanouie.


-Edit-
Je recopie plus que je n'écris en ce moment dis donc!
Voila encore un gros bout celle fois!


Lorsqu'elle revint à elle, ce qu'elle entendit en premier c'était un cliquetis à la fenêtre de sa chambre. Elle était sèche et en peignoir allongée sur son lit défait. elle se retourna vers la fenêtre et par l'espace qu'elle avait laissé par les volets, elle vit un joli chat noir et blanc qui grattait au carreau. Elle se leva et le laissa entrer en lui murmurant doucement "Ah c'est toi mon gredin, tu es enfin de retour! Je me demandais où tu était passé ces derniers jours " et elle le prit dans ses bras. Le gredin en question se mit à ronronner dans les bras de sa maîtresse. Elle le conduisit dans la cuisine où dans un coin se trouvaient deux gamelles, une pleine d'eau et l'autre vide. Elle posa le chat à terre et se mit sur la pointe des pieds pour attraper une boite de croquettes en haut de l'étagère et remplir la gamelle vide. Affamé le chat se jeta sur sa nourriture. Elle sortit deux bols de sa petite armoire et prit une bouteille de lait entamée dans le frigo. Elle en déposa un pour le chat - "tu l'a bien mérité sacré gredin!" - elle s'approcha de son bol et remarqua un grand couteau posé sur l'égouttoir, elle prit son bol et s'installa devant son ordinateur. 6h45 indiquait-il, et la fenêtre grisée affichait à présent "Vous avez 10 nouveaux mails", elle cliqua dessus et parcouru en vitesse sa boite mail, deux mails de pubs, une newsletter d'un site bidon où elle s'était inscrite et ne trouvait plus comment s'en désabonner. Tout les autres mails étaient du bureau de police, elle supprima les inutiles et ouvrit les photos jointes. C'était la pauvre fillette sous tout les angles possibles et imaginables, elle pivota à l'aide de sa chaise à roulettes, observa ses 3 murs vierges à nouveau, prit une grande inspiration puis commença à imprimer les photos et les mails qu'elle avais reçu, il n'y avait rien de très intéressant pour le moment et ça la désolait. Elle punaisa ensuite méthodiquement les photos au début du premier mur pour pouvoir s'étendre ensuite et rajouter de nouvelles informations.
Le chat sortit de la cuisine et vint lui ronronner entre les jambes.
- Non, plus tard, fit elle en le repoussant doucement du pied.
Il alla donc se peletoner au chaud sur le canapé, elle s'éloigna un peu du mur afin de pouvoir regarder le patchwork dans son ensemble, puis elle but son bol de lait et alla s'installer près du chat et commença un dialogue avec lui, ou plutôt un monologue - elle aimait lui raconter ses affaires, lui au moins il ne pouvait la contredire et l'écoutait toujours avec attention.
- Tu vois mon brigand, on a retrouvé cette petite fille dans une ruelle, tu sais, celle où on ne va jamais tellement elle est sombre - elle marque une pause alors que le chat vint poser sa tête sur sa cuisse - oui tu vois laquelle, n'est ce pas? Hé bien tu vois on ne sais pas qui a pu faire ça, mais crois moi, je le trouverai, comment peut on faire ça à une gamine de cet âge là? - elle bougea pour attraper son carnet et son stylo qu'elle avait laissé sur la table basse - j'ai tout noté comme toujours, ses yeux ont été cousus et sa bouche largement agrandie jusqu'aux oreilles - elle lui montrait les photos correspondantes accrochées au mur - Ses viscères s'étendaient sur le sol comme si on l'avait ouverte exprès - elle griffonna "Paquet cadeau" ) côté de la description de la petite fille - et on ne sais toujours pas son identité, c'est une inconnue pour le moment..."
Le chat se leva et s'étira lentement.
- Ca te déprime toi aussi? Mais je n'ai pas le choix, je suis chargée de l'enquête!
C'était la première fois qu'elle mentait à son chat, cette affaire là ne la déprimait pas, bien au contraire, et c'était peut être ça qui l'effrayait. Elle se leva lourdement et retourna dans sa chambre afin de s'habilles. Elle enfila un pull à col roulé noir et une jupe longue assez chaude noire elle aussi, puis elle ramena ses longs cheveux noirs en un chignon maladroit. En reprenant sa montre posée sur la petite table de nuit, elle remarqua qu'il était déjà 7h30, la ville avait commencé à se réveiller et absorbée par cette affaire elle ne s'en était pas rendue compte. Son téléphone portable se mit à sonner, c'était son chef, elle répondit.
- On a du nouveau sur la petite, on a trouvé son identité, elle s'appelle Agathe, sa mère à téléphoné peu de temps après qu'elle ait été retrouvée pour justement signaler sa disparition, du coup on n'a pas encore prévenu les médias. Vous devriez venir ici, ça serait plus simple.
- Merci chef, c'est sûr que c'est elle, je veux dire la mère?
- Oui elle l'a identifiée sur les photos et doit aller le faire à la morgue après un entretien avec la personne en charge de l'affaire, c'est à dire vous!
- D'accord chef, j'arrive tout de suite.
Elle enfila son long manteau noir et lorsqu'elle voulut prendre ses gants sur la table d'entrée ils n'y étaient plus, pourtant ils étaient toujours là! Elle les chercha peu partout et finit pas les trouver tout simplement au pieds de la table d'entrée, elle les enfila et s'emmitoufla dans une grande écharpe en laine.
- A tout à l'heure mon minou, dit elle avant de fermer la porte de l'appartement sans vraiment se soucier si le chat l'écoutait ou pas. Elle descendit les escaliers en colimaçon et trouva un sac poubelle rempli sur le palier voisin, râlant sur la propreté de ses voisins elle le prit quand même et le laissa dans un grand conteneur au pied de l'immeuble et s'éloigna vers sa voiture. "Toc toc toc" faisaient ses pas boudinés sur le macadam.

J'adore Kusum. C'est vraiment pas mal du tout.
En vrac, je te dis tout ce que j'ai aimé: le meurtre de la petite fille est vraiment gore (comme quoi le livre peut aller encore plus loin dans le gore que les images dans un film). J'aime assez l'ambiance générale de la nouvelle, c'est assez glacial.

L'héroïne n'est pas énormement attachante et j'aime ça: elle n'est pas patiente avec la standardiste (bizarre elle pourrait être compréhensive étant donné le choc subi par la vision du cadavre), est très solitaire. Par contre, j'adore le fait qu'elle parle à sa chat, ça souligne son côté solitaire.

Alors mon pronostic: je sentirais un bon twist final, genre c'est la flic qui a tuée la petite fille. Elle serait peut être schizophrène et aurait deux personnalités (ça expliquerait qu'elle s'évanouisse sous la douche en s'y rappelant et se réveille sur le lit).

Bref, j'arrête mais ta nouvelle m'a vraiment inspirée. La suite Kusum!!!!!

j'aime vraiment beucoup ton style te même si d'habitude je ne suis pas du tout dans le genre policier là j'adhère complètement !!

et je peux te dire que si il sort un jour je l'achète !! lol mais je voudrais une dédicaces !
alors par contre le nom de la pitite fille Agathe ca me fait penser à m'a n'agathou j'espère qu'il t'arrivera pas ça un jour ma folle loul

enfin bref j'attends la suite avec impatience et je veux savoir pourquoi la flic est tombé dans les pommes puis s'est réveillé dans son lit et que les gants ont changé de place !! je crois que l'explication de xanderfirst serait pas mauvaise !!

Je ne dévoilerai rien sans la présence de mon avocat
Non sans rire, merci beaucoup pour vos commentaires, bien entendu je ne dirai rien sur vos suggestions et pronostics :)
Et pour le prénom Agathe j'ai pas fait exprès je m'en suis rendue compte après lol! Boh tant pis ce n'est qu'un prénom

Voila la suite!

Lorsqu'elle arriva au commissariat, tout le monde était en effervescence, un brouhaha régnait et rappelait les marchés orientaux. Afin d'échapper au vacarme ambiant, elle se réfugia dans son bureau, malheureusement situé à l'autre bout. Son chef la vit passer et la rejoint.
- Ah tu es enfin là!
- Hé oui il est 8h, j'ai été coincée, tout le monde part au travail à cette heure là!
- Je vois, il ne lui posais jamais beaucoup de question privées, elle s'énervait si rapidement, il en avait été témoin un jour alors qu'un collègue la taquinait sur son habitude de ne toujours porter que du noir en n'importe quelle saison. Tu devrais venir dans mon bureau, toutes les photos y sont mais pas encore organisées, la mère y est aussi, tu vois...
- Oui allons-y! J'ai hâte de pouvoir réellement bosser, ce crime ne doit pas rester impuni.
Lorsqu'ils pénétrèrent dans le bureau, le femme assise sur une chaise sursauta et murmura "Agathe" puis se confondit en excuses.
- Excusez moi, de-depuis ce matin j'ai l'impression que-qu'a chaque fois qu'une porte s'ouvre, elle-elle va venir, cou-courir vers moi et m'embrasser comme-comme si ce n'était qu'un mauvais rêve - elle se moucha - mais ce n'est pas le cas, je ne la reverrai plus...
- Bonjour madame, dit elle en s'adressant à la mère. Toutes mes condoléances, je suis chargée qu'enquêter sur la mort de votre petite fille.
- Bon-Bonjour merci!
- Quand vous êtes vous rendue compte qu'Agathe avait disparu.
- Hé bien, vous voyez je suis une mère très protectrice, mon mari Tom ne cesse de me dire "ne la couve pas trop Myriam, elle ne saura plus rien faire par elle même sinon" mais je ne peux pas m'en empêcher, vous avez des enfants mademoiselle... ou madame?
- Non, mais j'imagine ce que ça doit être, donc vous disiez, dit elle froidement.
- J'avais refusé au début, qu'elle aille dormir chez son amie Suzanne, mais son père m'a convaincue de la laisser y aller, j'ai finie par accepter et Agathe sautait de joie, on l'a déposée chez Suzanne aux alentours de 20h comme prévu et depuis...
- Vous pourriez m'indiquer l'adresse de cette Suzanne que l'on puisse aller l'interroger elle et sa famille afin de savoir ce qui s'est réellement passé, lui demanda t'elle doucement en lui tendant le bloc note ainsi qu'un crayon qui se trouvait sur son bureau.
- Oui bien entendu, c'est eux qui m'ont prévenus, ils ont cru que j'était venue la récupérer dans la nuit, elle nota le nom et l'adresse demandée, c'est ce que j'aurai du faire, oh mon dieu, c'est de ma faute, et elle éclate en sanglots.
- Merci beaucoup madame...
- Tegan, Myriam Tegan! On se connais, non, je suis sûre de vous avoir déjà vu quelque part... répondit elle troublée.
- Elle est très connue et passe souvent au journal télévisé, dit son chef avant qu'elle ne puisse répondre.
- Ah oui, ça doit être ça! Pourriez vous m'indiquer où je doit me rendre maintenant elle avait sciemment tût le mot 'morgue' sûrement trop difficile.
Le chef toqua à la vitre et fit signe à un agent dehors d'entrer.
- Cet agent va vous conduire à la morgue, merci beaucoup madame Tegan, veuillez tout de même rester à notre disposition et ne pas quitter le pays.
- Merci à vous, surtout, dit Myriam Tegan en sortant.
Elle regarda son chef en silence pendant quelques minutes.
- Je vais me rendre chez cette petite fille pour voir ce que je peux trouver. Vous organiserez les photos s'il vous plaît et prévenez moi dès que vous avez le rapport du légiste, il ne devrait plus tarder.
Elle réenfila son manteau qu'elle avait négligemment posé sur le dossier de sa chaise et sortit du commissariat.

arrrf super suite ^^
ton personnage est vraiment très froid mais j'adoooore XD
en tout cas je veux vte vite la suite !!

ravie que ca vous plaise! ^^Voila encore la suite, mais j'ai pas ecrit plus pour le moment!

A 9h pile, les pneus de sa voitures crissèrent dans l'allée en graviers devant chez les Blanchard. Leur maison baignée dans le léger soleil matinal était très jolie, bien qu'assez petite. Sur le perron se trouvaient deux rosiers rouge en pot dont les fleurs n'étaient pas encore ouvertes. De grands volets en bois peints en bleu encadraient les fenêtres qui filtraient la pâle lumière. Elle s'approcha de la porte et appuya sur le bouton de la sonnette, pas de réponse. Son regard se posa sur une petite étiquette collée sous la sonnette. "Bienvenue chez Suzanne, Maria et Paul BLANCHARD", c'était une écriture d'enfant, sans aucun doute la phrase avait du être écrite plusieurs fois pour trouver la meilleure écriture. Agacée, elle sonna une seconde fois, toujours rien. Le gravier crissa une nouvelle fois et en se retournant elle vit une voiture venir se garer à côté de la sienne. Une femme au visage usé par le temps et la fatigue en descendit. Elle ouvrit la porte et invita sa visiteuse à entrer.
Une fois dans le salon elle l'invita a prendre place sur le grand canapé couleur crème. Cette maison respirait le joie de vivre, la jeune Suzanne devait être la plus heureuse des petites filles.
- Je vous sert quelque chose? demanda t'elle alors que son invitée observait la pièce sous tout les angles.
- Non merci, ça ira, asseyez vous, s'il vous plaît, j'ai quelques questions à vous poser.
- Oui bien entendu et elle prit place dans un grand fauteuil beige en face du canapé.
- Où est votre fille, madame?
- Oh je l'ai déposée à l'école, elle est boulversée on a pensé avec son père que c'était mieux qu'elle s'aère l'esprit un petit peu, qu'elle voit d'autres enfants de son âge. C'est dur pour elle, Agathe était sa meilleure amie elles étaient inséparables!
- Oui je comprend, j'ai connu ça moi aussi, enfin , je veux dire, pas la mort de ma meilleure amie, mais une très forte amitié. Pourriez vous me raconter avec le plus de détails possible votre soirée d'hier? elle sortit son carnet et son crayon.
- Hé bien, elle décroisa ses jambes puis les croisa à nouveau l'air mal à l'aise, ça faisait un bout de temps que nous essayons le convaincre la mère d'Agathe de nous la laisser un soir , et vous savez elle est vraiment très stressée, peut être qu'elle a eu un traumatisme dans son enfance? Enfin toujours est il qu'elle avait enfin accepté et voilà le résultat... elle prit un mouchoir et se moucha. Elle à déposé Agathe chez nous vers 20h, elle avait l'air vraiment inquiète et stressée, plus qu'a son habitude en tout cas, mais bien entendu nous l'avons rassurée avec mon mari, on lui avait promis de l'amener à l'école le lendemain, enfin, ce matin!
- Et elle a accepté?
- Oui, mais après quelques instants, elle a mi au moins cinq minutes à lâcher Agathe, j'ai bien cru qu'elle allait étouffer, mon coeur s'est calmé lorsqu'elle l'a enfin laché.
- Et une fois qu'elle est partie?
- Hé bien le dîner allait être prit dans dix minutes, donc j'ai envoyé les filles se laver les mains puis m'aider à mettre la table.
- Oui et la petite comment ça c'est passé avec elle?
- Oh très bien, elle avait l'air de revivre, sa mère l'oppressait trop, c'est mauvais à mon avis. Quand le téléphone à sonné la pauvre à fait un de ces bonds!!
- Ah bon, pourquoi?
- La petite a du croire que c'était sa mère qui appelait, mais ce n'était que ma soeur qui me donnait des nouvelles de ma nièce qui est malade en ce moment.
- Et ensuite, je veux dire, après manger?
- Elles ont été regarder une cassette vidéo aux alentours de 21h, une demie heure plus tard je suis allée les border.
- Pouvez vous me montrer la chambre où elle à dormi, celle de votre fille je présume? dit elle en se levant et en regardant un peu partout autour d'elle.
- Oui, bien sûr!
Elle se leva et ouvrit une des portes du salon qui donnait sur une jolie chambre d'enfant aux murs peints en violet pâle. Des photos d'une jolie petite fille brune, la même qui était entre ses deux parents dans un cadre photo posée sur le buffet, étaient accrochés partout dans de jolis cadres jaunes or. Un lit en bois vernis trônait au milieu de la pièce. Sur le petit bureau se trouvaient une couette et un oreiller supplémentaires.
- Pour Agathe, dit la mère en désignant le paquet sur le bureau.
- Et où dormait la petite?
- Ici, dit elle en faisant glisser un petit lit à roulettes sous le lit principal, donc je les ai bordées après qu'elles se soient brossé les dents puis je suppose qu'elles ont dormi, bon les connaissant elles ont dû un peu discuter mais pas plus d'une demie heure.
- Bien, et vous, qu'avez vous fait après?
- Paul mon mari et moi avons regardé le film entamé à la télévision et vers 23h nous sommes allées nous coucher.
- Et avez vous remarqué quelque chose de suspect avant de vous coucher?
- Non , enfin il me semble avoir vu des phares de voiture s'éteindre au dehors en faisant le tour de la maison pour tout fermer à clef.
- Pourquoi les volets de cette chambre ne sont ils pas fermés alors? demanda t'elle en s'approchant des fenêtres de la chambre.
- En fait, Suzanne à une sainte horreur du noir total, je ne ferme jamais ses volets, ça l'apaise beaucoup et elle dort mieux ainsi.
- Par où pensez vous qu'elle est sortie, où l'a t'on sortie, à votre avis si vous aviez tout fermé.
- Par cette fenêtre dit elle en s'approchant à son tour de la fenêtre droite, mon massif de fleurs est saccagé derrière et la fenêtre était légèrement ouverte alors que je les ferme toujours.
- Votre fille ne s'est rendu compte de rien?
- Non, vous savez elle à un sommeil de plomb, rien ne peut la réveiller, déjà moi le matin j'ai du mal!
Elle sortit un petit appareil photo numérique de sa poche et se mit à prendre plein de clichés de toute la chambre, puis elle sorti son téléphone portable et composa le numéro de son chef.
- Allô, chef? vous pouvez envoyer une équipe ici? Je suis chez les Blanchard, je vous ai laissé un papier avec l'adresse sur votre bureau avant de partir... Oui il y a plein de choses à faire ici! Moi je rentre au Commissariat;
- Bien, je vous attend alors, j'ai reçu le rapport du légiste, il faut que vous voyez ça.
- Sans problèmes, j'attend vos hommes et je vous rejoins. A tout à l'heure.
Elle raccrocha et se retourna vers l'autre femme qui avait l'air inquiet.
- Vous allez faire venir plein de policiers ici? Chez nous? Et ils vont tout fouiller?
- Pas tout mais principalement le jardin et cette chambre, mais n'étant pas sûr que ce soit vraiment par là qu'elle se soit faite enlever, on envisagera toutes les sorties possibles.
- Mais pour combien de temps?
- Jusqu'à la fin de la semaine, maximum, mais il est possible que l'on revienne si on a d'autres pistes.
- Heu et nous on vit comment?
- Normalement, il est possible que l'assassin reviennes ici et il est même possible qu'il soit déjà venu, que vous le connaissiez, peut être même très bien!
- Ohhhh laissa t'elle échapper avec effroi, vous êtes sûre?
- Oui les tueurs opèrent souvent comme cela;, ils tâtent le terrain!
- Mais pourtant, ce n'était prévu que depuis deux jours qu'elle viendrai dormir ici!
- Oui et bien justement, peut être que l'assassin à participé à cette décision.
- Vous soupçonnez quelqu'un?
- Non, j'envisage toutes les possibilités, c'est tout répondit elle avec un petit sourire ironique.
- Ah oui, j'oubliais! On a reçu un coup de fil anonyme dans la nuit, vers 2h...
- Ah bon, comment ça?
- Hé bien, le téléphone à sonné et j'ai répondu, car le combiné est de mon côté, j'ai entendu une respiration soutenue et puis ça à raccroché.
- Bien et ensuite?
- Je me suis rendormir, je n'aurai jamais pensé que...
- Pensé que?
- Bien que ça pouvait être le tueur!!
- Vous en êtes sûre?
- Bien oui, qui ça aurait pu être d'autre. Une heure après vous avez retrouvé la petite!!!
- Ca aurait pu être la mère inquiète, non?
- Oui bien entendu... je n'avais pas envisagé les choses sous cet angle, et puis avec le meurtre c'est la première idée qui m'est venue à l'esprit!
- Oh ne vous inquiétez pas j'aurais sûrement réagi pareil a votre place, dit elle en tentant de rassurer Maria Blanchard. Et quand avez vous découvert qu'Agathe n'était plus là.
- Bien, un quart d'heure environ après cet appel je crois, j'ai eu soif et je me suis levée pour aller à la cuisine me chercher un verre d'eau fraîche. Et au passage j'ai été regarder les filles dormir, et c'est là que je me suis rendue compte qu'Agathe n'était plus là, j'ai commencé à paniquée et l'ai cherché partout dans la maison après avoir réveillé Tom. il est allé dans le jardin et c'est là qu'il a vu le massif de fleurs piétiné et la fenêtre entrouverte. A mon avis c'est le seul endroit par lequel elle aurait pu sortir... Ne la trouvant pas à 3h30 nous avons appelé sa mère pour vérifier qu'elle n'était pas venue la rechercher en pleine nuit, mais en même temps, elle nous aurait prévenue, elle est stressée mais pas irresponsable.
- Donc vous l'avez appelé
- Oui c'est ça elle avait l'air désorientée mais etonnement pas reprocheuse, on aurait dit bien au contraire que c'était à elle qu'elle en voulait!
- Et ca doit être juste après qu'elle à appelé pour nous signaler sa disparition, à 3h35 si mes informations sont bonnes dit elle en feuilletant son carnet.
- Oui ça doit être ça à mon avis!
Des voitures, gyrophares allumés pénétrèrent dans l'allée des Blanchard et une flopée de policiers en uniformes envahit la maison, les deux femmes leur indiquèrent où aller.
- Une dernière question Madame Blanchard, comment était habillée Agathe hier?
- Elle portait une magnifique petite robe rouge, Suzanne voulait la même, elle en était jalouse. Pourquoi?
- On avait pensé que l'assassin avait pu la lui mettre. Vous savez, comme une sorte de substitution!
- De substitu- quoi?
- Substitution, comme si ce n'était pas vraiment elle qu'il voulait tuer!
- Ah, lâcha t'elle peu convaincue. Heu je fais quoi moi avec ce monde??? elle désigna tout les policiers autour d'elle, je dois rester ici?
- Comme vous voulez mais, c'est préférable, vous êtes femme au foyer il me semble! Et puis vérifiez ce qu'ils font, ils sont gentils mais un peu pataud avec ce qui ne leur appartient pas!

génialissime cette suite ca donne vraiment l'eau à la bouche pour la suite !!

en tout cas je suis accro à ton histoire !!

je viens de tout lire d'un coup et du coup je suis frustrée de pas avoir la suite tout de sutie
en tout cas c'est super bien !
très bien écrit et on rentre direct dans l'histoire !
chapeau madame

Merci madameuh!
Enfin pour le moment j'y bosse plus trop, ce week end je pense plutôt!

Comme promis ma Kusumita, je suis allée lire ce que j'ai manqué.
Et honnêtement, moi qui ne suit pas trop policier, là farnchement, je continue comme avec ton début, j'adore ! J'aime comment tu écris, l'histoire est super, et je veux la suiiiiiiiiiiiiiiiiiteuh ! C'est frustrant de pas l'avoir, que ça s'arrête là ^^
La petite fille elle s'appelle comme moi en plus lol
Mais elle s'évanouit et elle se réveille sur son lit, et elle se pose pas de questions, c'est bizarre ça lol
Bref, la suiiiiiiiiiiiiiite Kusumita !

Juste un tit truc, tu as écrit "plus tard elle verrait ça plus tard", vi c'est pas grand chose mais je l'ai remarqué en lisant ^^ lol

Je rejoins les accros à ta nouvelle. Alors j'aime beaucoup. Le mystère s'épaissit et les fausses-pistes aussi, même si je reste convaincu que la flic est pas claire (quand elle parle de la mort d'une de ses meilleures amie et le coup de l'évanouissement à justifier). J'ai hâte de savoir ce qu'il est arrivé.

Merci beaucoup!
Ca me touche beaucoup!
Je n'ai pas encore ecrit la suite, tout est dans ma tête pour le moment, mais ca va bientôt arriver, je vais écrire sur papier et ensuite recopier en améliorant à l'ordi et vous en faire profiter


Cette fois ci le commissariat était beaucoup plus calme. Elle avait beaucoup repensé a son entrevue avec Mme Blanchard dans sa voiture. En effet la fenêtre était l'endroit le plus évident par lequel la petite aurait été emmenée. "Il faudrait que je voie cette petite Suzanne quand même"
- Du nouveau? lui demanda son chef
- Hum un peu tôt pour le dire, mais j'ai ma petite idée sur l'endroit par lequel le tueur l'a fait sortir de chez les Blanchard. Et la mère dit avoir reçu un coup de fil anonyme et vu s'éteindre des phares de voiture avant d'être allée se coucher.
- Bien, nous allons étudier leur relevé téléphonique, il décrocha le téléphone de son bureau et donne des instructions à la standardiste à l'accueil.
Il posa a nouveau son regard sur elle, elle fixait l'horloge qui indiquait maintenant 11h.
- Hé bien vous disiez avoir reçu le rapport du légiste?
- Oui tenez, le voici
Elle prit le dossier qu'il lui tendait, s'assit sur la chaise la plus proche et ouvre le dossier sur le bureau. La première photo était un gros plan sur les mains de la petite. De grandes ecchymoses lui barraient les paumes. "Pas de violence, ces marques sont juste apparues une fois le corps lavé, elle a du fortement s'appuyer sur quelque chose" indiquait un post-it collé sur la photo.
- Voyons voir, la petite faisait environ cette taille - elle mima la taille de la petite- et regardez selon la photo que j'ai prise chez les Blanchard - elle alluma son appareil photo numérique et afficha les photos de la fenêtre - ça parait logique, elle est à sa taille mais à eu besoin de se hisser, d'où les marques sur ses mains, et regardez - elle afficha la tranche de la fenêtre et compara avec les marques sur la photo, elles correspondaient - ça correspond! - un peu plus loin sur le post-it était indiqué : échantillon de matière retrouvée en surface sur les ecchymoses dans le sachet "AG127", elle le prit et lu le rapport qui indiquait que c'était du plastique blanc fortement usé et qui constituent souvent les fenêtres de maisons - pouvez vous appeler votre équipe et leur demander de relever en priorité des échantillons du plastique des fenêtres de chez les Blanchards et de les envoyer aux analystes en même temps que ceci, sur un post-it vierge elle écrit : "à comparer avec les relevés de fenêtre des Blanchards."
Le chef sortit de la pièce avec le sachet et le nouveau post-it, et le donna à une agent en lui expliquant ce qu'elle devait en faire, celle ci se saisit d'un téléphone et lui retourna dans son bureau ou son meilleur élément sortait déjà, les autres clichés du dossier du légiste.
Quand il eut fermé la porte derrière lui elle lui montra les photos de la petite sous tout les angles.
- La cause de la mort est le lambeau de tissu rouge retrouvé dans sa bouche - elle désigna les photos correspondant - c'est indiqué que ce tissu provient de sa robe mais on n'a retrouvé aucune empreintes du tout, pas même celle de la mère, le père ou Agathe, en plus de porter des gants le meurtrier à nettoyé ce morceau avant de le lui fourrer dans la gorge. -Elle passa aux photos suivantes, des photos des jambes de la petite toutes recouvertes de bleus - On a constaté des bleus sur ses jambes encore une fois le corps lavé et ça forme de manière plus ou moins distincte des pavés. comme ceux de la ruelle - elle lui montra une photo des jambes ecchymosées de la petite sur laquelle elle superposa un papier calque sur lequel avait été relevé le contour des pavés de la ruelle, l'avantage c'est qu'ils étaient réguliers bien alignés et tous de la même taille., et ce la correspondait parfaitement - elle a du tomber à plat ventre plusieurs fois à en juger par les multiples bleus, et aussi au niveau des coudes où on a retrouvé des micro-morceaux de pavés incrustés dans sa peau et que l'on a comparé avec les pavés de la ruelle c'est les mêmes.
- Oui donc elle a couru et est tombée, mais pourquoi? elle fuyait? Elle essayait de rattraper quelqu'un?
- La théorie de la fuite est la plus plausible, bien qu'apparemment elle soit partie de chez les Blanchard en confiance, cela devait être une personne qu'elle avait déjà vu ou qui inspirait confiance, ou qui lui rappelait quelqu'un. Enfin bon, faisons une frise chronologique avec les éléments que nous avons a présent.
Elle se leva, prit un feutre et commença a tracer sur le tableau une grande ligne en prenant comme premier élément de repère ; 20h00, l'heure à laquelle sa mère a déposé Agathe chez Suzanne, puis suivant les notes de son petit carnet, le repas, le coup de fil de la tante, la cassette vidéo, l'heure de mise au li suivie de l'heure probable à laquelle elles se sont endormies.
- Voilà les éléments dont nous sommes sûrs, sauf l'heure où elles se sont probablement endormies.
Elle changea de couleur de feutre et continua sa frise et indiqua l'heure approximative de l'appel anonyme, puis la découverte de l'absence d'Agathe par Mme Blanchard, puis en paralèlle l'heure où on a découvert le corps de la petite ainsi que l'appel de Mme Blanchard a Mme Tegan puis l'appel de Mme Tegan à la police pour signaler la disparition d'Agathe (avec l'autre feutre) et un peu avant la découverte du corps, l'heure présumée de la mort. Satisfaite, elle recula d'un ou deux pas et regarda la frise dans son ensemble et se retourna pour constater que son chef avait à nouveau le dossier du légiste en mains et le feuilletait à nouveau.
- Autres choses importantes?
- Non c'est tout, les plus importantes étaient les bleus sur les jambes et les mains et le morceau de tissu rouge qui a servi à la tuer! Apres ce n'est que des descriptions plus précises de son état. L'élargissement de la bouche a été fait par un cuter un un couteau bien aiguisé, mais on ne sais pas vraiment, en tout cas c'était fait très précisément, sans hésitations - il lui tendit la photo correspondante - le cou de la petite qui faisait un angle à 90° a été cassé post mortem - il lui tendit à nouveau la photo illustrant ses propos, puis une fois qu'elle l'aut examinée, lui tendit les photos en gros plan des yeux cousus - le fil utilisé était du fil de pêche dont n'importe qui veut commencer à pêcher peut se servir donc aucun moyen sérieux de savoir d'où il provient. les trous ont été faits à l'aide d'une aiguille chauffée et le fil à ensuite été passé dans les trous comme un simple jeu d'enfant, quant à son ventre lacéré, c'est l'oeuvre d'un couteau de poche tout simple, comme on trouve chez n'importe quel armurier en très grande quantité, il aurait ensuite sorti ses intestins à la main et les aurait "organisés" sur le pavé comme une oeuvre d'art macabre - elle eut un regard horrifié à cette idée et sentit un frisson lui parcourir le corps lorsqu'il lui passa les photos correspondantes.
- Encore une fois aucune empreintes? demanda t'elle quelques instants après, le temps de récupérer de ces horribles photos.
- Oui comme toujours, le meurtrier est très méticuleux.
- Oui on dirait bien, ça ne va pas être évident de le coincer celui la. Il a l'air de toujours se servir de choses usuelles et qu'au moins on peut trouver partout afin de brouiller les pistes.
- Oui en effet.
- Bon pouvez vous convoquer Suzanne Blanchard, j'aimerai l'interroger cet après midi, on est mercredi, elle n'a pas école et n'a pas non plus besoin de voir sa maison cherchée comme ça. Bien sûr Mme Blanchard devra être présente. Pouvez vous faire en sorte qu'elle viennent pour ... - elle consulta une nouvelle fois l'horloge, 11h30 - ... disons 13h pour leur laisser le temps de revenir de l'école et de manger. Bon je me rend dans mon bureau, envoyez les moi quand elles arriverons.
- Mais il n'est que 11h30, vous avez le temps!
- Oui mais je voudrai me reposer un petit peu avant, je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit!
- Rentrez chez vous donc!
- C'est de l'autre côté de la ville le temps d'y aller et de revenir, il serait déjà 13h!
- Bien allez vous reposer, je vous préviens s'il y a du nouveau ou quand elles arrivent.
il se saisit de son téléphone et composa le numéro des Blanchard et elle sortit de la pièce.

Pas trop le temps de détailler mon post, encore des devoirs à faire, mais j'adore la suite Bon comme tu m'avais prévenu sur MSN je savais que ça allait être un peu gore lol
Bravo ma Kusumitaaa

j'aime trop cette partie
ça fait vraiment très vrai !
mais c'est pas assez ! je reste sur ma faim je veux la suite !

Lool voila donc une mini suite, mais vraiment mini! Elle peut sembler pas importante mais si héhé



Elle pénétra dans son bureau et se regarda dans un miroir de poche qui traînait sur le bureau, ses traits étaient plus tirés que jamais, elle faisait peur à voir, et décida donc de se reposer après avoir fait certaines choses importantes. Une fois assise dans son fauteuil noir très confortable, après avoir fermé les rideaux coulissants et mi une légère musique d'ambiance en guise de bruit de fond elle inspira profondément. Elle sortit son carnet et recopia les nouveaux éléments dans un mail, puis vida les photos prises chez les Blanchard sur son ordinateur puis envoya le tout sur sa boite mail pour pouvoir les consulter de n'importe où et plus particulièrement de chez elle. Puis elle lança l'impression des clichés qu'elle avait déjà envoyés chez elle afin de compléter sa frise des éléments. Alors que l'imprimante émettait un bruit répété, elle parcourut la pièce des yeux, la porte en face d'elle était couleur bois, mais ce n'en était certainement pas à en juger par sa legèrté, à côté se trouvait un petit canapé marron et un porte manteau de l'autre côté ou pour une fois se trouvait accroché son manteau. Son bureau n'était pas constitué de murs, mais en fait de grandes vitres et elle pouvait préserver son intimité grâce à de grands rideaux coulissants. Le seul véritable mur était celui auquel elle était adossée. Comme dans son appartement, il n'y avait rien de bien personnel, son bureau faisait neutre. On ne saurait même pas dire s'il était occupé par un homme ou une femme. Elle se leva et tituba un peu "Besoin ... de ... Dormir, dormir un petit peu" elle se porta jusqu'au canapé où elle s'allongea et finit enfin par fermer les yeux et plongea dans un profond sommeil.

c'est trop court !!!!!! looool
en tout cas je suis contnte d'avoir une suite ^^
lol

En effet, c'est une mini mini suite

Mais j'adore

Veux encore la suite lol

ah mais non c'est de la torture t'as pas le droit de faire aussi court !
mais j'aime

Je suis désolée c'est vrai que c'était vraiment très court!

Héhé j'ai pas mal écrit aujourd'hui et voila du nouveau! J'en ai plein la tête en ce moment, mais là je vais faire mon exposé pour lundi et puis j'aurai tout le temps libre pour continuer car là mon imagination est vraiment très fertile!

Elle entendit des bruits de pas fuyant sur le pavé. La petite Agathe courait et était essoufflée. Sa jolie petite robe rouge volait en corolle autour de ses minces jambes comme les pétales autour d'une tige dans le vent. Elle se retourna pour regarder où était son agresseur et à cause de son inattention elle trébuche sur les pavés très inégaux de la ruelle. Elle tombe sur les genoux et avant de se retrouver face contre terre elle met instinctivement les mains en avant. Effrayée elle pousse un petit cri et se retourne. Au bout de la ruelle on peut distinguer une vague ombre, puis doucement une silhouette, elle avance rapidement. Terrifiée, la petite se relève et recommence à courir désorientée. Elle tombe une nouvelle fois., mais lorsqu'elle tenta à nouveau de se lever, une main gantée se saisit de sa frêle cheville et la tire vers elle avec force. La petite glisse sur les pavés. Agathe hurle à plein poumons et se débat violemment, mais son agresseur, plus fort qu'elle, la plaqua au sol. Tout deux étaient maintenant dans la pâle lueur de la lune qui était filtrée pas les grands immeubles qui délimitaient la ruelle et on pouvait clairement distinguer les deux personnes, le visage de l'agresseur était sorti de l'ombre et elle constata avec effroi que c'était elle, elle même, les mêmes gants, le même manteau, jusqu'au même cheveux longs attachés lâchement dans le dos, la même manière de marcher... c'était elle qui agressait la petite Agathe.
Un éclair violent lui traversa le crâne, ses yeux la brûlaient et elle ne sentait plus ses membres, forcée elle ré-ouvrit immédiatement les yeux.

-

Elle s'assit à nouveau sur le canapé et elle prit son visage dans ses mains. Ses yeux étaient fuyants et désorientés, ses genoux tremblaient. Lentement elle se leva, retira l'élastique qui retenait ses cheveux en un chignon bien serré et ils tombèrent comme une cascade veloutée sur ses épaules puis dans son dos jusqu'à sa chute de reins. Elle passa sa main dans ses cheveux puis derrière sa nuque pour se masser un peu le cou et se mit à respirer doucement - ce n'est pas possible - elle trébucha et se retrouva à terre. Elle resta au sol un moment, le temps de se remettre de ses émotions. Après quelques minutes elle se releva puis entreprit de ramener ses cheveux en une queue de cheval haute mais négligée. Elle respira un grand coup et posa la main sur la poignée. Elle appuya dessus, ouvrit la porte et sortit de son bureau. Personne ne fit attention à elle et dans la plus grande discrétion elle put se rendre au toilettes. Il n'y avait personne, et tant mieux, ça l'arrangeait comme ça. Elle repensa à tout ce dont elle avait rêvé, étais ce un rêve, ou bien des souvenirs? La poursuite, la vision d'elle même poursuivant la petite fille dans la ruelle sombre. C'était un choc pour elle, et elle hésitait encore à en parler à quelqu'un. En même temps elle faisait des rêves étranges ces derniers temps. Elle s'en occuperait plus tard, celui ci était sûrement du au rapport du légiste. Elle allait retourner auprès de son chef et plancher sur cette satanée affaire, elle devait trouver le coupable. Elle se passa plusieurs fois de l'eau sur le visage et se réarrangea les cheveux du mieux qu'elle pût. L'eau fraîche la réveilla et elle quitta la pièce d'un pas décidé. Dans le commissariat, c'était à nouveau l'effervescence, tout le monde courait partout, les parents apeurés après avoir vu la nouvelle de la mort d'Agathe au journal de midi qui venait d'être diffusé ne cessaient d'appeler le commissariat. Ne voyant pas le commissaire dans son bureau, elle demanda à la standardiste où il se trouvait.
- Monsieur Auclin est parti en personne chercher les Blanchard.
-Bien dès qu'ils sont revenus, prévenez moi, je retourne dans mon bureau analyser ce que nous avons pour le moment.
- Bien entendu, je le ferait. Elle se tourna vers la postière qui venait d'arriver, je suis à vous dans une seconde!
Elle s'éloigna de l'accueil et retourna dans son bureau.
- Oui, dit la standardiste à la postière après avoir rangé un dossier, vous avez quelque chose pour nous aujourd'hui?
- Hé bien juste une lettre aujourd'hui Marie! elle lui remit une lettre dont l'enveloppe était faite de papier recyclé. Tes enfants vont bien?
- Oui ils vont bien, mon mari est allé les chercher à l'école.
- Bien j'ai pas fini ma tournée moi! A demain Marie!
- Oui c'est ça, merci et à demain! Elle lui adressa un geste de la main alors qu'elle s'éloigna puis posa son regard sur l'enveloppe blanc casse, qu'elle avait laissée sur le comptoir. Elle la donnerait au commissaire dès son retour avec les Blanchard.

trop bien ce chapitre mais trop flippant !
arg je me pose trop de questions maintenant !
et je sens qu'il va y avoir un truc important dans cette lettre

ma bangie chérie a écrit:

trop bien ce chapitre mais trop flippant !
arg je me pose trop de questions maintenant !
et je sens qu'il va y avoir un truc important dans cette lettre

Tu peux toujours me poser les questions, mais je ne suis pas sure d'y répondre (avant une suite)
Pour ce qui est de la lettre, MYSTEEEEEEEEEEEERE!

EDIT

-
Des pneus crissèrent à nouveau dans l'allée des Blanchard et la voiture vint se garer à côté des autres voitures de police. Le commissaire Auclin en sortit. Il avait appelé Mme Blanchard comme convenu, elle lui avait dit qu'elle n'avait plus de voiture car les policiers l'avaient emmenée, il leur avait donc proposé de passer les chercher, et voilà, il était là! Il fit d'abord le tour de la maison, saluant de temps à autres les hommes qui relevaient les empreintes dehors. Il arriva devant la fenêtre de la chambre de Suzanne.. et ensuite il les aperçut tout les trois, les yeux fatigués, les traits tirés, à travers la porte de la chambre, dans le salon. Suzanne tenait sa mère pas la main et cette dernière avait la tête posée sur l'épaule de son mari. Z travers la fenêtre il leur fit signe et Mme Blanchard lui ouvrit la porte fenêtre la plus proche.
- Bonjour, Messieurs Dame, je suis le commissaire Auclin, je suis venu vous chercher , comme convenu au téléphone.
- Merci monsieur, dit le mari, nous n'avons plus de voiture, vos hommes l'ont envoyé au labo, il me semble.
- Je sais monsieur, ne vous inquiétez pas, elle vous sera vite restituée! Son regard se posa sur Suzanne, la petite était figée, elle ne disait rien, Bonjour Suzanne, je m'appelle Gérard Auclin, je vais m'occuper de trouver le responsable de cette tragédie.
La petite ne dit rien et le commissaire comprit et se retourna.
- Pourrais-je "visiter" la maison? Afin de mieux pouvoir visualiser la scène.
- Bien entendu répondit la mère de famille en le menant à travers la maison et commentant chaque pièce.
Ils revinrent dans le salon où Mr Blanchard avait pris Suzanne dans ses bras et la consolait du mieux qu'il pouvait. Une nouvelle fois, le commissaire Auclin s'accroupit pour être à la hauteur de la petite et lui parla gentiment et doucement.
- Suzanne, j'aimerai qui si jamais il t'arrive quoi que ce soi, tu m'appelles, il sortit une carte de visite de sa poche intérieure et la tendit à le petite qui la prit en hésitant.
-C'est pour quoi faire? dit elle d'une toute petite voix. elle avait enfin parlé, Auclin était content, elle n'était pas totalement traumatisée.
-Hé bien si jamais tu te souviens de quoi que ce soit, à propos d'Agathe ou de ses amis, tu prend le téléphone, il désigna le téléphone fixe posé sur une table basse en face du canapé, et tu m'appelles! N'importe quand, n'hésites pas surtout! La nuit, le jour... Il lui fit un grand sourire.
- D'a-d'accord monsieur!
- Tu peux m'appeler Gérard! lui dit il en lui adressant un clin d'oeil, il avait gagné sa confiance.
- D'accord monsieur Gérard, dit la petite.
Les trois adultes sourirent puis le commissaire consulta sa montre, 13h30, il regarda les parents puis dit calmement.
- Bien, nous n'allons pas tarder! Avez vous mangé?
- Non pas encore, je crois que la petite à faim.
- Bon allons-y, j'enverrai quelqu'un à la boulangerie à côté du commissariat, leurs sandwichs sont délicieux! Ca te va Suzanne? il s'adressait directement à la petite.
- Oui monsieur Gérard, répondit elle en gloussant, j'en prendrai un au thon! Ce sont mes préférés, et Agathe prendra un au jambon, elle n'aime pas le ... elle marqua un temps d'arrêt et réalisa ce qu'elle venait de dire ... elle n'aimait pas le poisson.
Les trois adultes se regardèrent puis esquissèrent une légère grimace. La mère prit la main de sa fille et la serra très fort avec amour pour la consoler.
- Hé bien allons-y! dit Auclin mal à l'aise.
Comme il y avait plus personne à part eux dans la maison, le père referme à clef derrière eux puis se dirigea vers la voiture du commissaire pour y entrer.
A un feu rouge, Auclin appela Marie la standardiste et lui demanda d'envoyer l'agent Carmel chercher quatre sandwichs et bouteilles d'eau ainsi que le journal, mais aussi de prévenir le Miss qu'ils allaient arriver et s'installer dans son bureau.

-

C'est pas mal comparé à des romans édités, continue comme ça. Bravo Kusum, parce que écrire une nouvelle n'est pas une chose facile!!

arrrf quelle suite intriguante qui met l'eau à la bouche je veus la suiiite viiiiiiiiite !!!xD

parce que maintenant je fais comme bangie je mepose trop plein de questions!!!